Quiche Lorraine por Ghislaine Gourlaouen

Quiche Lorraine por Ghislaine Gourlaouen

Porciones

8

Listo en:

8 horas +55 minutos

Ideal para:

Prato principal

Elaboración: Ghislaine Gourlaouen

Ingredientes para a masa

  • 300 gramos de fariña de trigo
  • 150 gramos de manteiga
  • un vaso de auga
  • Sal

Ingredientes para o recheo

  • 3 ovos
  • sal, pementa negra e noz moscada
  • 3 tazas de leite
  • un chorro de nata
  • 200 gramos de beicon afumado en tiras
  • queixo  Conté 100 gramos, pode ser gruyere ou Emmental

Se fai

Trabállase a fariña coa manteiga mollando as mans en auga de vez en cando, envolvémola en filme transparente e a deixamos na neveira ata dez horas, pode ser algo menos.

Estiramos cun rodillo e coa axuda das mans cubrimos o fondo do molde 26 Cm.

Batemos os ovos co leite o sal, pementa e noz moscada, botamos a nata.

Cubrimos o fondo da masa co beicon e o queixo relado , botamos pouco a pouco a mezcla anterior con coidado e metemos  no forno xa quente 40 minutos a 200º

 

ingredientes masa
ingredientes recheo
Ghislaine Gourlaouen

Ghislaine Gourlaouen

Profesora de Francés

Nací en noviembre de 1957 en Douarnenez, una villa costera del “Finistère” bretón. Soy la última de una familia de cuatro hermanos. Viví en varias ciudades en Bretaña: Quimper, Brest y Rennes, donde me licencié en español.

Ahora, recién jubilada, me dedico a todas las actividades que no podía realizar antes por falta de tiempo: música, dibujo, pintura, lectura, deporte,…

Para mí, la jubilación es sobre todo eso: un espacio de libertad y de encuentros. De hecho, Ana fue el nexo entre la EOI y este blog de vella a bella!

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Les copains d´abord por Ghislaine Gourlaouen

Les copains d´abord por Ghislaine Gourlaouen

Cet hymne à l’amitié, devenu l’une de ses chansons les plus célèbres, a été écrit pour le film d’Yves Robert Les Copains, sorti au cinéma début 1965. Georges Brassens créait très peu sur commande, mais Yves Robert était un ami.

Lors du mixage, à la demande du réalisateur, la chanson sera même légèrement accélérée, pour lui donner un peu plus de swing».

film les copains d'abord

 La mélodie est très entraînante et elle se retient facilement. Brassens a choisi un thème universel, l´amitié, mais il le traite de façon complexe en multipliant les références marines et bibliques.

Un lien vers une émission d´une chaîne de radio -RTL- qui nous raconte la genèse de cette chanson de Brassens :

Les copains d’abord

Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littérature
N’en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses matelots
N’étaient pas des enfants d’salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d’abord

C’était pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C’était pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre, ils se tapaient fort
Les copains d’abord

C’était pas des anges non plus
L’Évangile, ils l’avaient pas lu
Mais ils s’aimaient toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d’abord

Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S
On aurait dit des sémaphores
Les copains d’abord

La chanson : (avec sous-titres en espagnol)

Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore

Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
-Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

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Chansons de femmes por Ghislaine Gourlaouen

Chansons de femmes por Ghislaine Gourlaouen

Georges Brassens :   (Sète 1921- Saint-Gély du Fesc 1981)

Auteur de plus de deux cents chansons aux textes soignés, exigeants et littéraires — parmi lesquelles les populaires Chanson pour l’Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d’abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée, etc. — Georges Brassens a également mis en musique des poèmes de François VillonVictor HugoPaul VerlaineFrancis JammesPaul FortAntoine PolThéodore de Banville, ou encore Louis Aragon.

Georges Brassens, à l’instar de Léo FerréJacques Brel et Jean Ferrat est considéré comme l’un des artisans d’un âge d’or de la chanson française. Il reçoit le Grand prix de poésie de l’Académie française en 1967.

Les Passantes

Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets

À celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais

À celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit

Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui

À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin

Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main

À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent

Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain

Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
À tous ces bonheurs entrevus

Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir

On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir

Auteur: Georges Brassens / Antoine Pol

Letra de Les Passantes © Ed. Musicales 57

Henri Tachan, Henri Tachdjian pour l’état civil, est un auteur-compositeur-interprète français, né le 2 septembre 1939 à Moulins (Allier) et mort le 16 juillet 2023 à Aramon (Gard).

Relativement ignoré par une grande partie des médias dès le début de sa carrière dans les années 1960, ses chansons à texte sont généralement très critiques vis-à-vis de la société et de certains de ses travers, avec des thèmes comme l’antimilitarisme (Dans les orchestres militaires) ou le féminisme (Les Z’hommesMa femme).

Toutes les femmes sont belles

Toutes les femmes sont belles
Toutes les femmes sont tièdes
Toutes les femmes sont pacifiques
Toutes les femmes sont douces
Toutes les femmes sont mousse
Toutes les femmes sont magnifiques
Grands-mères parchemins
Les veines sur vos mains
Coulent en canaux en rivières
Grands-mamans bateaux
Vos yeux gris sur l’eau
Voguent encore vers hier

Elles sont toutes neuves
Même quand elles n’en peuvent
Plus de se donner se vendre
Elles sont toutes les
Filles aux dents de lait
De mes rentrées de septembre
Toujours écolières
Déjà millénaires
Toujours sur nous en avance
Brebis ou bergères
Elles fleurent la litière
La luzerne la semence

Toutes les femmes sont belles
Toutes les femmes sont tièdes
Toutes les femmes sont pacifiques
Toutes les femmes sont calmes
Toutes les femmes sont palmes
Toutes les femmes sont d’Afrique

Mal épanouies par
Des amants ringards
Qui s’affolent et qui se pressent
Trop tôt engrossées
De petits poucets
Aux cailloux blancs de tendresse

Benoîtement ma soeur
Quand une femme meurt
Après longtemps de patience
Ça fait plus de bruit
Que toute sa vie
D’humilité de silence
Pauvres don Juans
Pauvres princes charmants
Qui disiez dors et sois belle
Voilà qu’aujourd’hui
L’oiseau part du nid
Qu’elle s’envole l’hirondelle

Toutes les femmes sont belles
Toutes les femmes sont tièdes
Toutes les femmes sont pacifiques
Toutes les femmes sont douces
Toutes les femmes sont mousse
Toutes les femmes sont magnifiques

Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, (1930-2010) auteur-compositeur-interprète français. Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière chansons sentimentales, chansons poétiques et chansons engagées et a souvent maille à partir avec la censure. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon avec l’approbation de celui-ci.

Compagnon de route du Parti communiste français, il s’en démarque sur différents sujets.

Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à 42 ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire Apprécié d’un large public, Jean Ferrat est considéré, à l’instar de Léo FerréGeorges Brassens ou Jacques Brel, comme l’un des grands de la chanson française.

Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l’horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération, je déclare avec Aragon
La femme est l’avenir de l’homme

Entre l’ancien et le nouveau, votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois, si les uns chantent par ma voix
D’autres décrètent par la bible

Le poète a toujours raison, qui détruit l’ancienne oraison
L’image d’Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions, je déclare avec Aragon
La femme est l’avenir de l’homme

Pour accoucher sans la souffrance, pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge, vos siècles d’infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre

Le poète a toujours raison, qui annonce la floraison
D’autres amours en son royaume
Remet à l’endroit la chanson et déclare avec Aragon
La femme est l’avenir de l’homme

Il faudra réapprendre à vivre, ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée, tout dans le couple va changer
D’une manière irréversible

Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l’horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations, je déclare avec Aragon
La femme est l’avenir de l’homme.

Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

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Le carnaval de Binche et ses fameux Gilles por Ghislaine Gourlaouen

Le carnaval de Binche et ses fameux Gilles por Ghislaine Gourlaouen

Vous connaissez certainement beaucoup de carnavals. Tous aussi célèbres les uns que les autres : Río, Tenerife -aux îles Canaries-, Nice, Dunkerque, Xinzo de Limia en Galice etc…mais avez-vous entendu parler de Binche en Belgique ? Connaissez-vous ses personnages -Les Gilles- ?

Un peu d´histoire

Le Gille est un personnage de carnaval en Belgique. Les plus célèbres sont les Gilles de Binche dans la région du Centre.

 La légende, celle des traditionalistes, prétend que le gille serait né en août 1549 lors des festivités au Palais de Marie de Hongrie (à Binche en Belgique).
La gouvernante générale des Pays Bas y recevait son frère l’Empereur Charles Quint, son neveu le futur Philippe II, et sa sœur Eléonore d ‘Autriche, la veuve de François Ier. Cette fête pleine de faste et de splendeur fut connue de tout l’Empire.

La légende dit qu’à cette réception pour symboliser une des importantes conquêtes de l’Espagne celle du Pérou, des soldats se déguisèrent en Incas avec plumes sur la tête et dansant au son d’une sorte de tam-tam avec un pas très cadencé. Un des soldats prénommé Gil se fit remarquer et on le surnomma Gil Incas.  Ce fut, parait-il, la naissance du gille! Les dessins récemment retrouvés, ne permettent pas d’y apporter crédit. Cette légende est née à la fin du XIXème siècle.

Binche

Une seconde thèse beaucoup plus réaliste, nous présente le gille comme un personnage de très vieille naissance qui s’est trouvé marqué par des influences diverses.
En Europe folklorique, c’est un danseur du renouveau qui, par sa danse, espérait écarter de la communauté, la mauvaise saison la maladie, la misère et la faim ainsi que l’atteste le plus vieux texte connu, celui de 1875.

Quant à sa danse, elle est aussi un élément probant. Elle consiste en un simple martèlement du sol, au rythme ternaire. Son caractère rituel, primitif reste évident, malgré le dénouement des siècles car elle n’a pas subi d’influences de chorégraphie raffinées.

D‘autres influences se sont exercées sur lui. Elles sont secondaires quoique indéniables, comment nier sérieusement le fait que la dénomination du gille marque l’influence exercée, sur notre personnage carnavalesque par le théâtre populaire. Le gille a été le héros de milliers de farces, de pièces de théâtre, ce qui en explique le succès populaire aux XVIIème et XVIIIème siècles, tout comme celui de ses frères Arlequin, Pierrot, Polichinelle…

Le carnaval de Binche et ses fameux Gilles

En bref, le gille est un danseur masqué qui, à l’origine par sa danse rituelle au rythme ternaire et par son comportement, par son balai, ses sonnailles et l’offrande du pain, apparaît comme une sorte d’officiant célébrant, comme ses frères de l’Europe traditionnelle, la nature tendue vers le renouveau, vers la bonne saison et ses possibilités accrues de vie.

Ville d’origine des gilles : « BINCHE » à 15 km de Mons en Belgique. Les gilles de Binche ne sortent qu’une seule fois par an dans leur ville uniquement et le jour du mardi gras. En aucun autre moment ils ne se déplacent. Dans d’autres villes du pays ou à l’étranger ce sont des groupes de gilles d’autres villes qui vont en représentation.

Le costume

Il se compose d’une blouse (vareuse) et d’un pantalon en toile de lin garni de lions rouges et noirs en feutrine Ces lions de couleur dateraient de la Révolution Brabançonne de 1789 et seraient ceux du Comté du Hainaut. Apparaissent également sur le costume des étoiles et soleils évoquant les divinités et le renouveau.
Les poignets et bas des pantalons sont recouverts de dentelles blanches.
Le plastron de la blouse est composé de bandes de feutrine aux couleurs nationales (noires, jaunes et rouges), de 3 boutons dorés et d’une attache de cuir où vient se positionner le grelot.
Dans le dos, un écu garni d’un lion couronné est entouré de drapeaux belges.
Sur la blouse, autour du cou, est apposée une collerette  en rubans plissés ornés de franches dorées ou de dentelle.
À la ceinture est attaché un apertintaille en laine rouge et jaune sur lequel sont accrochées 7 à 9 sonnettes de tintements différents. Cet objet aurait pour origine des cloches que portaient des danseurs au moyen-âge. Avant 1900, la ceinture portait 2 rangées de petites clochettes.
La tête est recouverte d’une barrette blanche, serrée par un mouchoir de cou plié spécialement, passant sous le menton et permettant ainsi la bonne tenue du chapeau.

Les bosses

 Les bosses sont réalisées sous la blouse au moyen de torchettes de paille (épeautres) assouplies à la main par un spécialiste (le bourreur) avec le plus grand soin. La bosse doit être bien régulière aussi bien devant que derrière.

En représentation extérieure, les bosses en paille sont des fausses basses en mousse ou crin.

carnaval1
Carnaval 2
carnaval 3

Les accessoires

 Les sabots
Les sabots en peuplier fumé, maintenu aux pieds par une bride de cuir, sont recouverts de renoms en dentelle plissée le jour du carnaval.
Ce sont eux qui martèlent le cadencement de la danse. Avant 1914, ils étaient peints en bronze doré et se terminait par une corne très prononcée.

Le masque

Porté absolument à Binche le matin du carnaval et parfois par d’autres Société de certains villages symbolise les esprits bénéfiques des ancêtres.
Il chasse l’hiver, les mauvais esprits et appel au renouveau. Ce masque actuellement en cire, apparaît vers 1860 en toile cirée avec lunettes vertes, favoris épais, moustache et bouc à la Napoléon III.
Le masque permet pendant quelques heures de confondre les classes sociales et conserver l’anonymat.

Le ramon

Faisceau de baguettes de saule séchées d’environ 30 cm de long et serrées par 3 ligatures de rotin.
Le ramon est l’accessoire du gille en soumonce et le matin du carnaval.
Tout au début ce « balai » nettement plus grand mais réduit à 25 voire 30 cm au fil des années.
Le ramon est censé chasser les mauvais esprits pour appeler ainsi l’arrivée du printemps.
Le gille lance son ramon au passant qui veut le saluer et embrasse la personne qui lui rend son ramon après un petit pas de danse

Le panier

Le panier en osier tressé, de forme particulière, contient les oranges que le gille offrira le jour du Carnaval.
Il faut savoir que lors d’un Carnaval environ 15.000 oranges sont offertes.
Signalons que ce n’est que vers 1850 que l’orange est apparue suite à l’évolution sociale.
Précédemment, le gille offrait soit des oignons, des noix, soit des quignons de pain, vu la pauvreté des populations.

Le chapeau

Le chapeau, fierté du gille, nécessite environ 2 kilos de véritables plumes d’autruche, soit 240 à 290 plumes, assemblées et montées sur des tiges en fer souple. Sur une « base » de toile blanche, ornée de fleurettes et de médaillons en métal doré, 8,10, voire 12 plumes sont montées. Le chapeau a une hauteur d’environ 90 cm et pèse de 2 kg 750 à 3kg200. La jugulaire en cuir maintient fermement la coiffure sur la tête.

Le gille
  1. le chapeau
    2. le noeud
    3. la collerette
    4. le grelot
    5. la vareuse
    6. l’apertintaille
    7. le pantalon
    8. le panier
    9. le renon
    10. les sabots

C’est à partir de 1890 que la beauté du chapeau s’est améliorée, plus de panache avec 4 rubans de soie partant du chapeau jusque l’apertintaille.

La fonction du Gille fait l’objet de statuts édictés par l’Association de défense du folklore » créée par le bourgmestre Charles Deliège en 1976. Le Gille se doit d’être exemplaire ! Il ne s’assied pas en public, ne téléphone pas, ne mange pas en rue, ne fume pas.

Les petits Gilles : 3´31  
Reportage à Binche 9´
Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

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Mathurin Méheut por Ghislaine Gourlaouen

Mathurin Méheut por Ghislaine Gourlaouen

Difficile de parler et de comprendre MM et son œuvre sans connaître un peu sa biographie.

Il en ressort une impression d´activité trépidante, une vie bien remplie et riche d´événements : Mathurin Méheut est un homme de son temps, de son époque quelquefois très agitée ; tout l´intéresse, c´est un homme curieux , qui voyage et quelquefois très loin. Mais il revient aussi au pays , son pays, la Bretagne qui est l´objet d´une très grande partie de son œuvre.

M.Méheut est connu en France comme peintre et illustrateur. Il était né dans une famille d´artisans ; de fait en 1896, il entre en apprentissage à Lamballe chez un peintre en bâtiment. Ses premiers dessins datent de cette époque. C´est en 1898 qu´il va entrer à l´École régionale des beaux-arts de Rennes. Il s´installera ensuite à Paris (1902). Il travaille à la revue Art et Décoration et publie des illustrations sur les poissons et les coraux. Parallèlement il s´inscrit àl´École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. Il effectue son service militaire de 1903 à 1904 à Saint-Lô (Normandie).

l'activité d'un port
“C’est une allégorie de la vie marine”. Cette tapisserie de haute lice tissée aux Gobelins, sur une grève, des marins à l’aide de cabestans ramènent les embarcations.
macareux
Ces macareux font partie de la tapisserie antérieure
animaux
Méheut a beaucoup croqué les animaux qu’il allait parfois observer dans les cirques ou dans les zoos.

En 1905, après son mariage, le couple se fixe à Paris dans le XV è arrondissement. De 1910 à 1912, Mathurin Méheut séjourne et travaille à la station biologique de Roscoff, où il peut observer et dessiner le milieu marin dans un contexte scientifique. C´est là qu´il crée les bases de l´ouvrage Étude de la mer 1913-1914. Une exposition qui lui est consacrée au musée des arts décoratifs de Paris en 1913, réunit 450 œuvres sur la flore et la faune marine réalisées à Roscoff.

Méheut est lauréat de la « Bourse autour du monde » attribuée par la Fondation Albert-Kahn

  Il peut ainsi voyager à Hawaï puis au Japon où son séjour est interrompu par la mobilisation générale:  c´est le début de la première guerre mondiale. Méheut rentre en France et est incorporé en octobre au 136è régiment d´infanterie d´Arras, puis de 1916 à 1917, il est détaché au service topographique et cartographique à Sainte -Menehould puis à Bergues. Il y réalise des Croquis de guerre témoignant de la vie dans les tranchées. Il est démobilisé en 1919.

Méheut reprend son poste de professeur à l´École Boulle à Paris jusqu´en 1928 après avoir brièvement enseigné à l´École Estienne à Paris en 1921.

guerre mondiale
Méheut, témoin de la première guerre mondiale. Ici, Georges Clémenceau dans les tranchées.

Méheut revient ensuite dans sa Bretagne natale et exerce les métiers de décorateur et d´illustrateur. Devenu peintre officiel de la Marine en 1921, les activités de Méheut sont très diverses : entre 1924 et 1935, il participe à la décoration de neuf paquebots dont le Normandie. Il est aussi illustrateur de livres, collabore comme céramiste pour la faïencerie Henriot à Quimper.

Arums- Gouache
Arums- Gouache et encre noire sur papier.
Mathurin Méheut
Savetier
Artisan au travail; s´agit-il d´un savetier?

Mathurin Méheut fait plusieurs séjours chez Albert Kahn en 1924. Il rencontre Yvonne Jean-Haffen en 1925. Elle devient une de ses disciples. 150 lettres de leurs échanges entre 1926 et 1954 ont fait l´objet d´une publication en 2018.

En 1926, il adhère à la Société des artistes décorateurs et réalise ses premières céramiques pour la Manufacture nationale de Sèvres en 1927. En 1936, il fait la connaissance du peintre Yves Floc’h en compagnie d’Yvonne Jean-Haffen à la chapelle Sainte-Anne-la-Palud.

Mathurin Méheut, arpenteur de la Bretagne, expo de l´été 2023 à Pont- Aven. (4´31)
id. reportage de 2´06 : on y voit surtout les tableaux représentant les professions de la mer, de la terre,…

Témoin d’une époque, passionné par les hommes et les paysages de Bretagne, il la sillonne de Rennes à Dinan, de Roscoff à Saint-Guénolé en pays Bigouden, laissant une abondante production et un témoignage précis et multiforme de la vie bretonne à son époque. Il enseigne de 1940 à 1944 à l’École des beaux-arts de Rennes et compte parmi ses élèves des artistes comme le peintre verrier Joseph Archepel, le peintre muraliste et cinéaste d’animation Frédéric Back, le peintre Geoffroy Dauvergne, le sculpteur Roland Guillaumel,les peintres Roger MarageJean-Marie Martin.

Un musée Mathurin-Méheut est créé à Lamballe, sa ville natale, à l’intérieur d’une maison à pans de bois du xve siècle, dite « Maison du Bourreau ». Ce musée conserve environ 5 000 de ses œuvres. Le musée est transféré au haras national de la ville. Le 18 juin 2022, le musée accueille ses premiers visiteurs et présente 260 œuvres sur une surface d’exposition de 400 m2.

Mathurin Méheut est élu à l’Académie de marine en 1956 et meurt à Paris le 22 février 1958. Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse.

Ghislaine Gourlaouen Bryselbout

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